Avant de vous faire partager cette suite, je tenais à rappeler que l'auteur tient parfois des propos généraux au sujet de la société occidentale, notamment lorsqu'il parle du manque de générosité, or il ne faudrait pas prendre ces propos comme une généralisation absolue, on sait bien évidemment qu'il y a des occidentaux qui respectent les valeurs humaines.
La femme occidentale et le mariage.
Cher lecteur, j’ai pu déjà t’informer que j’étais psychothérapeute. Ce travail me donne l’occasion de percevoir un autre visage de nos sociétés et de communiquer avec des personnes diverses, hommes ou femmes. Il est normal, pour celui qui travaille dans ce genre de spécialisations, de donner de l’importance aux problèmes des gens. Le spécialiste peut marcher dans la rue et avoir son attention attirée par quelque chose, à laquelle le simple passant n'accordera pas d'importance. J’espère tant voir les savants prédicateurs prêter plus attention à ce genre de situations et présenter des solutions satisfaisantes. En effet, leur rôle sera plus important que celui des médecins ou des représentants de l'ordre, car ne pas appliquer les directives islamiques est un des plus importants facteurs qui provoque ce genre de maladies.
J’ai tenu à évoquer cette introduction, pour que le lecteur ne s’étonne pas des évènements que je vais citer, notamment les consultations médicales que viennent faire les femmes chez nous, et l’écoute de leurs problèmes. Certes, il n’y a pas de guérison sans écouter et débattre de ces problèmes.
Après cette introduction, je retourne à mon propos, celui de la femme occidentale et le mariage :
Au début de mon séjour en Angleterre, j’étais étonné de voir que c’était la femme qui pourvoyait aux dépenses de l’homme ; je remarquais cela, lorsque je montais dans le train, ou lorsque j'entrais dans un restaurant, en effet, le mot « générosité » n'existe pas dans le vocabulaire des Occidentaux.
Plus tard, lorsque cet étonnement s’amenuisa et lorsque les malades m’informèrent de la cause de ce phénomène, j’ai compris d’eux que l’homme n’aime pas être lié par l’acte de mariage, mais il préfère avoir ce qu’ils appellent une « petite amie » « girl friend » et les femmes disent « mon petit ami » « boy friend ». Ceci n’a rien à voir avec la loyauté! Comme ils ont déformé ce mot, car l'ami signifie : la loyauté, l’amour, le bon comportement, l’honneur, la générosité, la fidélité et autres belles et sublimes significations.
Le compagnon, chez eux, vit des années ou des mois avec la femme, sans subvenir à ses besoins, c’est plutôt elle qui le fait pour lui, dans la majorité des cas. Il peut aussi quitter la maison quand il le souhaite, ou il peut demander à la femme de quitter sa maison, si elle vit chez lui. C’est pour cette raison que, chez eux, la femme vit dans l’angoisse et dans une grande peur ; elle redoute que son compagnon se lie avec une autre femme pour ensuite la quitter, sans qu’elle puisse trouver un autre petit ami !!!
Comme on dit « l’exemple éclaircit l’argumentation », j’ai donc choisi un seul exemple parmi tant d’autres, qui montre le statut de la femme en Occident.
J’ai pu rencontrer, lors de mes consultations thérapeutiques, une femme d’une vingtaine d’années, dans état psychologique dépressif. Plus tard, elle se sentit un peu mieux et commença à s'exprimer consciencieusement, je l’ai alors questionné sur sa vie. Elle me répondit, en larmes : « Mon seul problème est que je vis dans un état d’angoisse et de désarroi, je ne sais pas quand mon petit ami va me quitter et je ne peux même pas lui demander de se marier avec moi, car j’ai peur de sa réaction. On m’a conseillé d’avoir un enfant de lui, afin que ceci l’encourage au mariage. Voici l'enfant et comme vous pouvez le constater la beauté ne me fait pas défaut, malgré tout cela j'entreprends tout ce qui en mon pouvoir, comme services et dépenses d’argent, et pourtant je n’ai pas réussi à le convaincre de se marier. Voilà la véritable raison de ma maladie et sa cause majeure. J’ai le sentiment d’être isolée dans cette société, je n’ai pas de mari pour m’aider à assumer les charges de la vie. J’ai une famille, mais c'est comme si elle n'existait pas. Si j’avais su, je serais restée sans enfant, parce que je ne veux pas qu’il souffre et qu’il soit malheureux dans cette vie, comme j’ai souffert et été malheureuse. »
Cette femme malade n’est nullement une exception de la société occidentale, ce sont plutôt ceux qui vivent une vie tranquille qui font exception…Après tout cela, les Occidentaux trouvent à critiquer nos sociétés musulmanes et prétendent que nos femmes y vivent une vie misérable et triste. Seulement, nous, nous ne prêtons aucune importance à l’opinion que l’Occident a de nous et nous ne leur demandons même pas d’avoir un bon comportement à notre égard. Par contre, nous voulons que nos femmes remercient Allah (qu’Il soit exalté) pour les bienfaits de l’islam. En effet, la femme était, à l’époque de l’ignorance (l’époque antéislamique), humiliée et méprisée. Mais vint l’islam pour élever son statut, et par la grâce d’Allah, l’homme commença à chercher lui-même, la main d’une femme pour se marier, et elle, à son tour, pouvait accepter comme refuser. Sa famille joue également un rôle important dans son mariage. De même, la femme, qu’elle soit chez son mari ou chez son père, est respectée et noble ; ceux sont les hommes qui subviennent à ses besoins. Ce dont nous nous plaignons dans nos sociétés, c’est l’excès dans le prix de la dot et les dépenses immodérées imposées à l’homme, pour qu’il puisse se marier. Allah le Très-Haut a dit :
« Ils te rappellent leur conversion à l’islam comme si c’était une faveur de leur part. Dis : Ne me rappelez pas votre conversion à l’islam comme une faveur. C’est tout au contraire une faveur dont Allah vous a comblés en vous dirigeant vers la foi, si toutefois vous êtes véridiques. » (les appartements, verset 17)