Salam 'alaykom
Bonjour à tous
Il est un principe qui sépare les religions chrétiennes et musulmanes, car il est présent dans le christianisme et absent en islam, c'est la confession, le fait de se confesser.
Les chrétiens peuvent (et c'est d'ailleurs recommandé) se confesser à un prêtre, autrement dit, lui raconter leurs péchés et lui demander le pardon.
Pour appuyer mes dires, j'ai recherché quelques informations sur des sites chrétiens, je vous laisse lire quelques citations :
La confession est un acte de pénitence consistant à reconnaître ses péchés devant les autres fidèles (confession publique) ou devant un prêtre (confession privée).
Dans ce sens, la confession est un sacrement pour les Églises anglicane, catholique, orthodoxe, suédoise et vieilles orientales. Elle est individuelle et privée. À son issue, le prêtre accorde ou non l'absolution, c'est-à-dire le pardon et la remise des péchés du fidèle. Ce pouvoir lui est conféré en vertu de la succession apostolique. Le prêtre est tenu au secret pour tout ce qui lui a été révélé au cours de la confession.
Il n'a de sens qu'accompagné de repentir.
Plus précisément, la confession des péchés est l'une des trois étapes du sacrement de pénitence et de réconciliation [1]:
1. Contrition (ou repentir)
2. Confession des péchés
3. Satisfaction (ou pénitence)
Tiré de Wikipédia
N'est-ce pas extrêmement choquant de voir qu'un homme s'adresse à un autre homme, pécheur comme lui (et parfois bien pire) pour lui demander le pardon ?
"À son issue, le prêtre accorde ou non l'absolution, c'est-à-dire le pardon et la remise des péchés du fidèle."...
Sur quoi se base ce prêtre pour accorder son pardon ? A -t-on besoin du pardon d'un homme aussi enclin au péché que nous ?
Voici un extrait tiré d'un site chrétien :
A qui vais je m’adresser pour me confesser ?
Première réponse : à un prêtre. J’emploie à dessein ce terme général pour souligner que l’importance primordiale, dans l’usage du sacrement de pénitence, doit être accordée, non aux qualités de l’homme qui entend la confession, mais à sa qualité de ministre du Christ. Parce que nous manquons de foi, nous nous attachons exagérément à la valeur humaine du confesseur, valeur réelle, objective, ou valeur que lui attribuent notre sympathie et notre confiance. Qu’elle soit à prendre en considération, c’est indéniable, mais à un point de vue qui se situe pour ainsi dire en marge du sacrement. Elle va jouer pour les conseils qui suivront l’accusation et précéderont l’absolution. Mais le sacrement n’est pas constitué par ces conseils ; il peut même s’en passer totalement. L’important est d’avoir affaire au Christ qui détient le pardon, au Christ vivant et agissant dans son Église. Tout prêtre ayant reçu de l’Église les pouvoirs de vous absoudre validement agit in persona Christi, au nom du Christ. Il ouvre pour votre âme la source du pardon qui est le sang du Christ Rédempteur et il la lave dans ce sang.""Ainsi, le prêtre agit au nom du Christ... encore mieux ! Même le christ en personne, comment aurait-il le pouvoir de pardonner ou non ? Il n'est pas Dieu ...
Que de propos étranges nous trouvons dans cette religion chrétienne qui donne à un simple prêtre le droit de nous pardonner nos fautes...
Voyons ce que dit l'islam au sujet du pardon. En islam, il est interdit de dévoiler ses péchés à quiconque. Il faut plutôt tenter de les cacher car ils ne concernent que nous.
Il est hors de question de demander le pardon à autre qu'à Allah. Pas même au prophète Mohammed, qui n'a pas le pouvoir de nous pardonner. Nous devons invoquer Allah, seul, car Il est seul capable de pardonner nos péchés. Voilà le vrai monothéisme. Le monothéisme pur, qui ne divinise personne, et n'associe personne à Allah.
Plus loin sur ce site chrétien, on lit
"S’ils avaient la compréhension de ce qu’est le sacrement, souverainement valable dans son œuvre purificatrice indépendamment de la qualité du prêtre qui l’administre, s’ils comprenaient que le confesseur est avant tout « ministre du Christ », c’est-à-dire oreille du Christ pour entendre l’aveu, sagesse du Christ pour juger, bouche du Christ pour prononcer l’effacement, ils s’attacheraient moins aux apparences humaines et ne différeraient point."
Un ministre du Christ qui prononce l'effacement des péchés ! Mais de quel droit un homme peut-il affirmer que les péchés d'un autre homme sont effacés ?
L'auteur ensuite s'attache à nous expliquer pourquoi on devrait se confesser à un prêtre plutôt qu'à Dieu lui-même :
"
C’est le lieu de dire d’un mot pourquoi je dois avouer mes fautes à un prêtre, au lieu de me contenter d’un aveu directement exprimé à Dieu dans l’intime de mon cœur. C’est parce que je suis membre de l’Église.
Ma faute a offensé Dieu et m’a abîmé moi même : manquement à l’amour que je dois à mon Créateur et au vertueux amour que je dois porter à cet enfant de Dieu que je suis. Mais elle a aussi porté atteinte à l’Église, au Corps mystique. « Toute âme qui s’élève élève le monde ». Tout chrétien qui déchoit contrarie la perfection de la communauté chrétienne."http://www.salve-regina.com/Morale/L_art_de_se_confesser.htm
... Je crois que ça se passe de commentaire!
En islam donc, on ne doit demander pardon à autre qu'Allah que si on a lésé quelqu'un. Par exemple, si j'ai manqué à la prière du matin, je ne demande pardon qu'à Allah et je ne parle de ma faute à personne. Mais si j'ai offensé une amie par exemple, je demande pardon à cette amie de l'avoir offensée, je répare ma faute si je lui ai causé un tort matériel, et je demande le pardon à Allah.
Rien de plus, le vrai monothéisme veut qu'il n'y ait qu'un Dieu, unique, qui Seul, peut décider d'absoudre nos péchés !
Merci de m'avoir lue !