Bonjour
J'espère que vous vous portez bien ...
Aujourd'hui je vais vous parler de la tristesse, car assurément, lequel d'entre nous n'a jamais été triste ?
Pourtant, si chacun de nous examine les causes de sa tristesse, alors il verra que ces causes ne méritent la plupart du temps pas que nous laissions nos coeurs être envahis de ce fardeau. Car la tristesse est sans nul doute un fardeau, un fardeau qui nous assaille, qui fait courber nos dos et fait saigner nos coeurs. Un fardeau qui nous éloigne de la grâce d'Allah et de Sa miséricorde... Un fardeau qui pousse à l'oisiveté, qui éloigne de la félicité.
Un fardeau qui ne mérite que d'être déposé, au coin d'une rue, ou d'être brûlé du feu de la raison.
Le tawhid (monothéisme) est un trésor jamais complètement acquis... un trésor qu'il faut chérir et convoiter sans cesse.
Car si l'on demande à chacun d'entre nous la raison pour laquelle il est sur cette terre, assurément tous les croyants répondront que c'est dans le but (et l'unique but) d'adorer Allah.
Faut-il encore rappeler ce verset que chacun connaît par coeur ?
"Je n'ai créé les hommes et les djinns QUE pour qu'ils M'adorent" (sourate adh Dhariyat, verset 51).
Nous connaissons ce verset par coeur, mais le connaissons-nous réellement avec le coeur ?
L'âme est incitatrice au mal, l'âme n'a de cesse de nous ramener à la vie terrestre chaque fois que l'on tente de penser à la vie dernière...
Le musulman doit accomplir un énorme travail d'introspection et de méditation sur les origines et les buts de son existence.
Je vous laisse avec une invocation, celle de la tristesse. Elle n'est pas seulement à prononcer, mais aussi et surtout à méditer et à mettre en application... . J'ai toujours un petit sourire sur le coin des lèvres quand je lis ou récite cette invocation, en pensant à mes débuts en islam, je me demandais à l'époque si j'avais le droit de dire cette invocation, étant donné que mes parents n'étaient pas musulmans, cela me gênait de dire "fille de Ton serviteur et de Ta servante..." j'ai compris ensuite que tous les humains sont, bon gré, mal gré, des serviteurs d'Allah !
"Ô Seigneur! Je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur et de Ta servante, mon toupet est dans Ta main. Ton jugement s’accomplit sur moi, Ton décret sur moi est juste. Par les noms qui T’appartiennent avec lesquels Tu T’es nommé, ou que Tu as révélés dans Ton Livre ou que Tu as enseignés à l’une de Tes créatures, ou bien que Tu as gardé secret dans Ta science de l’inconnu, je Te demande de rendre le Coran le printemps de mon cœur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et la fin de mes soucis. "
اللّهُـمَّ إِنِّي عَبْـدُكَ ابْنُ عَبْـدِكَ ابْنُ أَمَتِـكَ نَاصِيَتِي بِيَـدِكَ، مَاضٍ فِيَّ حُكْمُكَ، عَدْلٌ فِيَّ قَضَاؤكَ أَسْأَلُـكَ بِكُلِّ اسْمٍ هُوَ لَكَ سَمَّـيْتَ بِهِ نَفْسَكَ أِوْ أَنْزَلْتَـهُ فِي كِتَابِكَ، أَوْ عَلَّمْـتَهُ أَحَداً مِنْ خَلْقِـكَ أَوِ اسْتَـأْثَرْتَ بِهِ فِي عِلْمِ الغَيْـبِ عِنْـدَكَ أَنْ تَجْـعَلَ القُرْآنَ رَبِيـعَ قَلْبِـي، وَنورَ صَـدْرِي وجَلَاءَ حُـزْنِي وذَهَابَ هَمِّـي
Allâhumma innî cabduka, ibnu cabdika, ibnu amatika. Nâsiyatî bi-yadika. Mâdin fiyya hukmuka, cadlun fiyya qadâ'uka. As'aluka bi-kulli smin huwa laka, sammayta bihi nafsaka, aw anzaltahu fî kitâbika, aw callamtahu ahadan min khalqika, aw ista'tharta bihi fî cilmi-l-ghaybi cindaka, an tajcala-l-qur'âna rabîca qalbî, wa nûra ssadrî, wa jalâ'a huznî, wa dhahâba hammî.